Page:Goldsmith - Le Vicaire.djvu/259

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NOTES.


Vicar. L’usage a consacré, en France, le titre de Vicaire de Wakefield. On a cru devoir, par ce motif, le conserver en tête de cette traduction, bien que les dénominations de vicar et de vicaire désignent, dans la hiérarchie de l’Église anglicane et dans celle de l’Église catholique, deux positions différentes.

Johnson définit le vicar, le possesseur (incumbent) d’un bénéfice (benefice) ecclésiastique appropriated (concédé à un établissement religieux, à un doyen, à un chapitre, à un évêché, à un collège, pour son usage propre et à perpétuité) ou impropriated (passé aux mains d’un laïque).

Le vicaire en France est, d’après la définition du dictionnaire de l’Académie (1835), celui qui fait des fonctions ecclésiastiques sous un supérieur.

Goldsmith a, dans le Vicaire, emprunté, à la hiérarchie de l’Église anglicane, quelques autres dénominations ; par exemple, celles de priest, curate, parson, bishop, minister, chaplain, archdeacon.

Johnson les définit :

Priest : celui qui fait toutes les fonctions (who officiates) du culte.

Curate : un ecclésiastique aux gages du possesseur d’un bénéfice (beneficiary), pour faire sous lui ses fonctions. La cure de l’Église anglicane répond à peu près au vicariat de l’Église romaine.

Parson : le prêtre d’une paroisse (qui omnium personam in ecclesia sustinct — parochianus), celui qui a charge de paroisse et d’âmes.