Page:Goncourt - Journal, t8, 1895.djvu/227

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faire son ronin. Mais arrêté dans son désir par le caractère de ses œuvres, qui étaient les œuvres d’un artisan, et non d’un poète ou d’un savant, il lui demandait une fois, s’il n’avait pas un autre talent que celui d’ornemaniste. Ritzouo, à la demande du prince, répondait qu’il était un savant militaire, un tacticien. Le prince le faisait alors interroger par le tacticien attaché à sa maison, qui venait trouver le prince, tout stupéfait de la science militaire de Ritzouo, et lui demandait de le prendre comme tacticien en titre, heureux d’être son second.

De Gakutei, de l’artiste des sourimono, du dessinateur de la femme sacerdotale, Hayashi me raconte cela. C’était un littérateur, un littérateur donnant ses inspirations à Hokousaï, et qui à la fin fut si charmé, si séduit par son talent, qu’il devint peintre et se fit son élève.

Jeudi 12 mars — En rentrant chez moi, enfin une lettre qui m’apporte une bonne nouvelle, une lettre de l’Odéon me demandant des brochures, pour commencer les répétitions de la reprise de Germinie Lacerteux.

Vendredi 13 mars — Je lis ce soir, dans un journal, la mort de ce vieux camarade de lettres, de