Page:Goncourt - La Fille Élisa, Charpentier, 1877.djvu/106

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passe, ce qui se dit, ce qu’il a vu, le pressent enfin de parler, sans qu’il ait rien à dire, avides, dans cet enfermement grisâtre, d’entendre quelqu’un leur apportant quelque chose du dehors, de la rue, du Paris vivant et ensoleillé.

Puis le coiffeur parti, dans l’air où d’invisibles araignées semblent tisser leurs toiles couleur de poussière, revient l’ennui de cette vie de ténèbres, et cela jusqu’à l’heure où, parmi le flamboiement du gaz, se lève le jour de la prostitution.

Ces journées étaient les journées de la nouvelle existence parisienne d’Élisa.