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XLII

Dans cette écurie, dans ces coulisses du Cirque, Nello éprouvait une sensation particulière.

Après qu’il s’était fait avec du blanc un visage de statue, dans lequel ne demeurait de vivant que l’animation de l’œil entre des paupières rougies comme par la gelée, quand il était coiffé de sa perruque pyramidale, quand il avait sur le dos ces costumes qu’il imaginait lui-même, et sur la soie tendre desquels il aimait à faire appliquer, avec des reliefs trompeurs, une colossale araignée, une chouette aux yeux d’or, des volées de petites chauves-souris glabres, et encore des bêtes de la Nuit et du Rêve, qui n’étaient sur l’é-