Page:Goncourt - Les Frères Zemganno, 1879.djvu/215

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vomitoire par lequel s’écoule et se répand dans l’arène, tout ce que le théâtre équestre et clownesque contient dans ses magasins et ses resserres, le passage et le repassage des praticables et des immenses parquets jouant la surface glacée d’un lac, des chars, des voitures, des mobiliers de pantomimes, des cages d’animaux féroces, des envolées de clowns, des cabrioles d’écuyères applaudies, des ours balourds à la marche pleine de roulis, des cerfs effarés, des ânes terribles, des troupeaux de caniches frétillants de la queue, des kanguroos sautillants, des bandes de quadrumanes grimaçants, des duos de jeunes éléphants joueurs : de toute l’animalité associée aux exercices de l’adresse humaine.