Page:Goncourt - Madame Gervaisais, 1869.djvu/191

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tromperais bien, cher frère : mon cœur n’en est pas du tout là. En fait d’affection humaine, il a tout ce qu’il lui faut. Et que me manque-t-il ? Pourquoi ce vide, où, quand ma pensée descend, elle a presque peur ? …….


XLVIII

Après quelques promenades, Mme Gervaisais adopta, pour y passer les heures lourdes de la journée, un endroit de chère habitude, auquel la menait un court chemin sans fatigue, et abrité tout le long par la magnifique avenue de la Galerie. Il ne lui fallait que dix minutes pour passer la petite Vierge en bois de la route et arriver au bout de l’allée s’ouvrant sur une place ronde, au bas d’une église de Franciscains, une place entourée et semée de douze stations, de douze petits autels, dont quatre ou