Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

moment, vous en dire davantage ; quand nous serons plus libres, je vous instruirai de tout.

La princesse fit le plus bel accueil à Géroïde. Elle n’ignoroit point qu’en vain l’empereur employoit tout pour lui plaire ; elle le voyoit respectueux avec elle, ce qui lui fit connoître que Géroïde n’étoit point faite pour se ployer à la fantaisie de son frère, elle la pria de venir la voir tous les jours : elle lui promit même de l’appuyer de tout son crédit ; elle désira en même temps d’être instruite de l’événement qui l’avoit conduite à la cour de Pékin ? Géroïde fut fort embarrassée à ce discours : elle ne pouvoit se résoudre à en imposer à une prin-