Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

à sa disposition. Le sage l’assura que c’étoit assez pour voir ce qu’il y avoit de plus curieux. C’est ici qu’on voit les vraies manufactures de ces magots en porcelaine de la Chine, que l’on envoie dans toutes les parties du monde. Il fut curieux d’en acheter. Il se transporta au plus fameux magasin. Quelle fut sa surprise de voir dans toutes les pagodes la ressemblance d’Uranie, sous tous les costumes possibles. Ensuite on le fit passer dans une salle de peintures. Ce n’étoit encore qu’Uranie par-ci, Uranie par-là. Tantôt en estampe, tantôt en portrait, et toujours des vers au bas et aussi fades que plats. Quoi, dit le prince au sage ne pouvant plus