Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/174

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louanges. Je vois, lui dit le prince, que vous êtes, monsieur, un homme très-sage et très-aimable à-la-fois. Je suis fâché que le temps ne me permette pas de m’arrêter ici quelques jours ; et si les circonstances vouloient que j’y revinsse, je me ferois un plaisir de votre société. Je ne m’en vais pas moins acheter plusieurs de ces pagodes. Je les donnerai pour exemple aux femmes qui n’auront pas l’esprit de connoître que tous les âges ont leurs plaisirs, et qu’en ne s’écartant pas du but de la nature, on trouve toujours moyen d’être heureux. L’observateur chinois fut étonné de trouver dans un étranger autant de sagesse. Il l’accompagna jusqu’à