Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/178

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sonne qui servoit aux projets d’une de ces sultanes, étoit l’objet chéri de leurs éternels regrets. Le hasard produit des événemens bizarres et singuliers, mais qu’on doit regarder comme les effets d’une sage Providence. L’amitié de la sultane Elmire pour Géroïde ajoute encore aux éloges que la renommée fait de cette jeune beauté ; mais l’amour de l’empereur a fait de terribles progrès ; il adore Géroïde, et, sans la connoître, il veut l’épouser. Géroïde est traitée en souveraine dans la cour de l’empereur ; elle s’est expliquée avec Palmire. Palmire la conjure de profiter de son crédit pour la faire conduire aux lieux de sa naissance. Géroïde le lui promet, mais la