Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/179

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sultane favorite, qui avoit procuré Palmire, a toujours conservé de l’ascendant sur son esprit : cette jeune villageoise ne se défie point de sa première protectrice. Elle lui apprend, sous la foi du secret, l’aventure et l’histoire de Géroïde et la sienne. Cette méchante femme, étant instruite de la naissance de Géroïde, ne voit en elle qu’une rivale encore plus dangereuse. Quoiqu’enfermée dans le fond du sérail, elle ne trouve pas moins le moyen de profiter de la ressemblance des noms et des deux personnes pour machiner un complot qui puisse la venger, à la fois, d’Elmire, de Géroïde et de l’empereur. Pendant qu’elle trame ce complot, venons au roi de