Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/180

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Siam et à son fils, qui se promènent dans la ville de Pékin et qui s’avancent jusques aux portes du palais de l’empereur. Sa magnificence, ses galeries, ses tours leur en imposèrent. Rien n’est plus majestueux que l’entrée de ce palais. Quelle fut la surprise de ces deux princes observateurs, de se voir aborder par un mandarin de l’empereur, tandis qu’ils examinoient les peintures les plus riches du palais, et les morceaux d’architecture qui sont faits pour fixer l’attention des étrangers les moins curieux. Ce mandarin, après les avoir regardé tous deux, se jette au cou du prince Almoladin, en lui disant : Ô mon prince ! ô mon élève !… Le roi de Siam le