Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

on l’interrogeoit, et qu’elle donneroit la consigne à tous les esclaves de le laisser entrer ; qu’elle lui remettroit un paquet, et qu’après avoir tout vu, il sortiroit par le même endroit qu’il seroit entré.

Le mandarin, transporté de joie de cet expédient, courut chez lui apprendre au prince et au roi cette heureuse nouvelle ; aussi-tôt cette perfide écrivit à l’empereur pour lui demander un rendez-vous. Ce monarque étoit naturellement bon, il ne put le refuser à celle qu’il avoit tant aimée ; elle se rendit dans l’appartement de l’empereur, elle n’employa dans sa conversation, ni les reproches ni les larmes…