Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/190

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Elle venoit demander sa retraite, comme il l’avoit accordée à Elmire en sa faveur. L’empereur la lui accorda sans difficulté ; ensuite elle lui demanda s’il étoit vrai qu’il allât couronner la jeune personne dont il étoit éperdument épris. Oui, lui répondit-il, sa vertu le mérite ; mais êtes-vous persuadé qu’elle vous aime, comme vous le méritez aussi à votre tour, répliqua la sultane ? Ne savez-vous point qu’elle brûle pour un autre que vous ; a-t-elle pu vous garder son cœur, ne vous connoissant pas ? Elmire l’a fait arracher de son hameau la veille qu’elle alloit épouser son amant Corydas… et ce même Corydas est à Pékin, il a trouvé