Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/193

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connoissoit Corydas, mais que ce n’étoit point avec lui qu’elle devoit s’unir. L’empereur examinoit tous ses mouvemens, il n’y voyoit que de la pudeur et de la sensibilité ; ensuite il remercia la sultane, et lui dit : Madame, je suis reconnoissant de vos bontés ; mais elles me deviendroient à charge si elles continuoient : elles troubleroient mon repos ; elles jetteroient l’alarme dans mon palais, et dans mon cœur… oui, pour terminer vos querelles avec Elmire, j’épouse dès demain l’adorable Palmire : à ces mots on annonça la troisième rivale, et le sultan n’eut pas le courage de refuser sa visite.

Elmire commençoit à se re-