Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/197

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applaudir au choix de l’empereur ; elle lui représenta seulement qu’elle seroit désespérée si elle alloit être la cause qu’il éprouvât le moindre déplaisir, qu’une épouse n’étoit point comme une amante, qu’il falloit étudier son caractère, ainsi que son cœur ; que l’épouse d’un souverain devoit être avouée par la nation, qu’elle ne doutoit point que cette jeune étrangère n’eût toutes les vertus qui conviennent à une souveraine ; mais qu’il devoit avoir la prudence de s’en assurer. Sa rivale ne manqua point d’appuyer ces raisonnemens. L’empereur fatigué de les entendre, leur dit, pour les éloigner, qu’il attendoit ses mandarins, et que, dans toute