Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/198

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

autre circonstance, il goûteroit mieux leurs représentations. Ces deux courtisanes se retirèrent fort mécontentes. Elmire, cependant, l’étoit moins que sa rivale ; informée de ce qu’étoit Géroïde, elle se décida à prendre son parti, réfléchissant que le crédit d’une souveraine étoit préférable aux fruits d’une mauvaise action ; elle laissa donc agir la sultane, ne s’occupa que de gagner de plus en plus la confiance de Géroïde ; elle lui fit même quelques reproches de son peu de confiance en elle, et lui persuada qu’il falloit tout déclarer à l’empereur ; qu’elle n’en seroit que plus chérie et plus adorée.

Géroïde la pria de s’en char-