Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/200

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sultanes et les esclaves étoient parées magnifiquement ; les parfums les plus suaves étoient répandus dans tous les appartemens. Le temple étoit orné, les victimes étoient toutes prêtes pour le sacrifice qui devoit précéder la cérémonie de cet heureux hymen. L’empereur alloit se rendre aux pieds de Géroïde pour la mener à l’autel, quand la sultane perfide lui manda que Corydas étoit dans son palais parmi ses esclaves, qu’il n’avoit qu’à le faire chercher parmi ceux qu’elle lui avoit nommés.

Van-Li ne connoissoit point la jalousie ; (Van-Li est le nom de l’empereur) mais il voulut savoir si un étranger pourroit porter l’au-