Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/203

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satisfaction de Van-Li, il ordonna sur-le-champ de délivrer ce malheureux qu’il avoit condamné au supplice, s’il en étoit encore temps. Le mandarin étoit accouru chez la sultane qui lui avoit donné ce moyen ; mais, ce fut en vain qu’il la chercha. La perfide avoit profité de ce moment de trouble pour s’évader. Un esclave vint dire à l’empereur, qu’Amazan avoit arrêté le supplice ; alors Van-Li ordonna qu’on conduisît Corydas au temple, et qu’on lui fît oublier l’événement cruel qui avoit menacé ses jours, en l’unissant à son amante.

Géroïde et Palmire ne croyoient pas être trompées dans leur attente ; quoiqu’elles dési-