Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/204

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rassent toutes deux de revoir Corydas, le désir de Palmire étoit bien plus vif. La joie renaît dans le palais, on entend des cris d’allégresse. L’empereur arrive au temple, tenant par la main Géroïde et Palmire ; il demande Corydas, dit qu’on le lui amène sur-le-champ. On avoit placé Géroïde sur un trône magnifique, Almoladin ne revenoit point de toutes les caresses qu’on lui faisoit, et sur-tout quand il vit le sultan lui présenter une jeune personne qu’il n’avoit point encore vue : Recevez-la de ma main, lui dit-il, et que sa présence efface de votre âme l’impression du malheur qui vient de vous arriver ; il crut qu’il étoit connu, et qu’Amazan avoit