Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/230

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pour elle, se disoit-il ; si Idamée du moins ne l’avoit pas prise en aversion, je l’aurois emmenée à Siam. Il fit part à son père de cette triste nouvelle, en présence d’Idamée. On opina qu’il falloit la remettre entre les mains de Palémon, puisqu’elle n’avoit point de parens ; que ce bon vieillard lui serviroit de père, comme il en avoit voulu servir à Géroïde. Amadan et Almoladin étoient instruits de tout. Enfin, Palmire impatiente de revoir Corydas, s’ennuyoit des caresses de ses bons concitoyens. Elle demandoit Corydas à toute force. Le prince lui dit d’abord qu’il étoit absent, qu’il étoit allé faire un tour dans le royaume de Siam, et qu’il n’en étoit pas encore