Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/236

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tendre amour qui l’agitoient, jetta les yeux sur son père, et lui montra seulement Palmire à ses pieds. Son silence exprimoit le plus vif regret de n’être pas uni à Palmire. Le roi, pénétré de la situation de son fils et de celle de Palmire, la releva avec bonté : Mon enfant, lui dit-il, il faut se soumettre aux décrets de la Providence. Le ciel n’a point voulu vous conserver Corydas, vivez pour consoler son malheureux père, devenez sa fille, et nous prendrons soin de vous et de lui : Oui, s’écria-t-elle, je n’ai plus rien à désirer au monde que de vivre auprès de ce respectable vieillard, auprès du père de mon époux ; je veux le chérir en fille, et lui prodiguer tous mes soins.