Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/260

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n’aurois point eu d’autre épouse que Palmire. Mais une barrière effroyable est entre elle et moi. Ces réflexions l’affligeoient toutes les fois qu’il avoit le malheur de s’y abandonner ; et il tâchoit de les éviter en pensant à tout ce qu’il avoit de plus cher à Siam.

Le roi qui voyoit avec plaisir la tendresse d’Almoladin pour son fils, fut troublé dans son bonheur par une maladie sérieuse qui devoit le conduire au tombeau, au moment qu’il préparoit ses sujets à recevoir l’abdication de sa couronne en faveur de son fils.

On tenoit le prince éloigné du lit de son père le plus qu’on le pouvoit, pour éviter les effets de leur douleur mutuelle. Cepen-