Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/61

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pêcher d’admirer et de goûter cette magnificence ; deux mois se passèrent ainsi dans de nouveaux plaisirs, chaque jour offroit aux regards du prince de nouvelles fêtes : il commençoit cependant à s’en fatiguer, lorsqu’une lettre de son père vint le tirer de cette mollesse qui ne lui convenoit point ; en appréciant la fausseté des courtisans, les injustices des mandarins, et en voyant l’affluence des jolies femmes, tout lui faisoit craindre une cour trop somptueuse.

Le roi de Siam lui faisoit part de l’affreux événement qui venoit d’arriver à sa cour, il lui mandoit que, quoiqu’il ne soupirât qu’après l’instant de le revoir, il