Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/62

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étoit fort aise qu’il s’instruisît, et ne perdît point le fruit de son voyage ; il lui conseilloit de parcourir toute la Chine, et de venir ensuite consoler sa vieillesse. Cette nouvelle l’affligea : il regrettoit même, par tendresse pour son père, d’avoir craint la fureur de sa marâtre, au point de l’abandonner ; il fit part de cette lettre à son mandarin, il la communiqua même au roi de Golconde, en lui demandant la permission de partir incognito. Le roi lui répondit : Je vous le permets, si vous le pouvez ; mais vous avez fait trop de sensation dans ma cour, pour que les dames, sur-tout, n’aient pas les yeux sur vous. Le prince répondit fort bien à cette galanterie,