Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/74

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description de ces lieux enchanteurs. Tout ce que j’en ai vu me paroît superbe ». Le prince n’y étoit entré qu’aux flambeaux ; en jettant les yeux sur une glace qu’il avoit vue la veille, il apperçut à la place son portrait de grandeur naturelle, et parfaitement ressemblant ; il crut être dans un palais de fées. Le roi l’avoit fait placer de façon que, par un ouvrage méchanique, il paroissoit ou disparoissoit à volonté. Sa surprise fut au comble lorsqu’ayant tourné la tête pour parler à son mandarin, il vit, en voulant rejetter les yeux sur ce qu’il avoit vu, le portrait du roi de Golconde à la place du sien. Le roi étoit représenté lui offrant une autre