Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/77

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et veille sur ses jours. Le soleil ralentit sa course… ses rayons presque éteints se rallument, et lui prêtent une nouvelle clarté. Les nuages, dont l’astre du jour a coutume de s’entourer quand il est parvenu aux bords de l’horison, se dissipent pour laisser briller la lumière qui conduit la princesse… Les poissons sortant du sein des flots accompagnent sa marche, et flattent par leurs jeux ses regards surpris et inquiets. L’approche d’une côte lui fait entendre un concert, dont son oreille n’avoit point encore été frappée. Différens bosquets, qui ne devoient leur ombrage et leur fraîcheur qu’aux soins de la nature, en bordoient la rive. Le son d’un