Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/86

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gresse… Bientôt il voit que ce n’est que son image, et il retombe dans sa tristesse : cependant la vue de Géroïde, les caresses et les soins du bon Palémon achevèrent de lui rendre toutes ses forces et toute sa raison.

Tous trois s’acheminoient vers la barque, en remerciant le ciel de les avoir réunis… Corydas brûloit de demander à son père quel destin avoit conduit la jeune étrangère dans ces lieux… ils arrivent à la barque. Palémon s’empare des rames, et veut lui-même diriger la chaloupe malgré les instances de son fils. Trop heureux père ! il peut à peine exprimer ce qu’il sent. Il bénit le ciel ; il croit intérieurement que Géroïde est une