Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

divinité, puisque c’est à sa rencontre miraculeuse qu’il doit le bonheur d’avoir retrouvé son fils, de l’avoir arraché des portes du trépas. Corydas fit la première question à Géroïde, et lui demande par quelle circonstance elle accompagne son père ? Géroïde lui répondit : Je fuis la fille d’un roi puissant, du plus grand des hommes et du meilleur des pères, mais une cruelle marâtre… À ces mots les sanglots étouffent sa voix, et elle ne peut en dire davantage… Les vents fécondent les efforts de Palémon, et poussent la barque au gré de ses désirs… ils abordent au rivage où étoit situé le hameau qu’habitoit Palémon… Tous les habitants de ces paisibles