Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/123

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quatre heures, et à employer ce temps-là à s’informer exactement de la conduite de ces charlatans. Il apprit que leur chef, quoique très-instruit, étoit le plus coupable, qu’il étoit d’un esprit séditieux, qu’il falloit commencer par le chasser de la province, en lui donnant cependant de quoi vivre ailleurs ; mais que cette leçon lui étoit nécessaire pour le corriger. Pour les disciples de ce malheureux, il les fit tous réunir, et leur fit des observations si sages, si touchantes, qu’ils versoient des larmes abondamment. Tous se jetèrent à ses pieds et lui demandèrent grâce. Ils avoient déjà des familles nombreuses, et ils étoient alliés avec une partie des habi-