Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/124

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tans. Voyez, dit Almoladin, à quels dangers votre fourberie vous exposoit, si l’on suivoit rigoureusement les loix à votre égard. Vous devriez expirer sur un échafaud, vos biens devroient être confisqués, vos femmes et vos enfans seroient réduits à la mendicité ; mais puisque l’on m’a laissé l’arbitre de votre sort, je veux qu’on vous pardonne, à condition que vous ferez un bon usage des connoissances que vous avez acquises dans l’art de la médecine. Vous proscrirez le charlatanisme, vous n’employerez, auprès de vos malades, que de bons préceptes ; jamais de remèdes violens. Secondez la nature sans l’opprimer.