Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/139

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darin avoit été assassiné de trois coups de poignards dans son lit, par une femme déguisée qui avoit disparu sans qu’on eût pu découvrir qui elle étoit. Le roi, qui connoissoit l’amour criminel que la reine nourrissoit dans son cœur, devina la cause de ces deux événemens. Il partit sur-le-champ pour se rendre auprès de sa femme avec son sage mandarin. Arrivé dans ce triste château, il eut le courage de demander à voir sa trop coupable épouse. Il répandoit des larmes en la considérant ; ensuite se tournant vers ses confidentes, je veux savoir la vérité, dit-il ; c’est à ce prix que je vous ferai grâce. On ne lui cacha rien, et on lui répéta les dernières pa-