Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/157

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des autres. Il prépara tout ce qu’il falloit pour son voyage, et il n’avertit le mandarin qu’au moment de son départ. Je n’ai pas besoin de vous apprendre de quel côté je porte mes pas, lui dit-il : Vous m’instruirez toujours de tout à l’adresse de Palémon, non dans l’asyle qu’il habite actuellement, mais au hameau où nous déposâmes pour la première fois Palmire. Voilà une lettre pour mon fils ; vous pouvez la lire, et vous verrez ensuite comme vous devez vous conduire. J’ai recours à la feinte pour la première fois, mais je veux détourner toutes recherches. Embrassez-moi, mon ami, et veillez sur mon fils, sur son épouse, sur ses enfans. Hélas !