Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/156

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étoit content de son nouveau roi, il songea à s’éloigner. Il laissoit son fils entre les mains d’un sage mandarin, d’une épouse adorable, qui faisoient le bonheur de ses jours, ainsi qu’un prince et une princesse bien capables, par leur présence et leurs caresses, d’adoucir la perte d’un père. Il connoissoit l’attachement de son fils, il l’adoroit lui-même, mais les traits et les vertus de Palmire gravés dans le fond de son cœur l’emportèrent. Il n’avoit régné que pour rendre heureux son peuple, et il ne l’avoit jamais été lui-même. Il étoit bien temps que ce prince philosophe s’occupât de son bonheur, quand il n’avoit travaillé sans relâche jusques-là qu’à celui