Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/164

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quentés, afin d’éviter l’occasion d’être reconnu. En vain il demandoit par-tout Palmire et Palémon, personne ne les connoissoit. Il arriva dans un lieu inconnu au reste des mortels, qui offroit aux regards un séjour sombre et solitaire : des peupliers s’élevoient à perte de vue sur un des côtés, de l’autre étoit un rocher escarpé ; la mer venoit se briser au pied : en face de ce rocher, du côté des peupliers, on voyoit un temple antique, résidence des Derviches. Almoladin s’assit un instant pour contempler ce lieu solitaire. Quel fut son étonnement de voir arriver un jeune homme qui s’arrête à la porte du temple, et qui pousse de longs soupirs ! Il va ensuite s’asseoir