Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/184

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champ le lugubre séjour ; que ce n’étoit point un lieu propre pour des amans ; qu’il leur souhaitoit toutes sortes de contentement, et qu’il les reverroit avec plaisir. Chacun prit une route opposée. Sans doute il fut long-temps question d’Almoladin parmi ces villageois ; car, sans lui l’amant d’Amynthe auroit péri peut-être dans les tourmens les plus affreux ; mais laissons ces jeunes amans heureux, et suivons le roi de Siam.

Il ne se donne pas le temps de se rafraîchir, il suit la route indiquée avec une rapidité incroyable. Enfin, avant de monter à ce village, il se décida à se reposer un instant. Il contempla avec admiration la disposition de ce char-