Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/185

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mant pays. Il apperçoit au bas de cette montagne un coteau, sur lequel on a bâti une petite maison de fermier. Au pied de cette masure étoit un immense vallon, où la nature avoit disposé d’une manière agréable des allées d’arbres ; des ruisseaux et des prairies ornoient cet aimable séjour. Le coteau fixoit le plus son attention, quoique ce ne fut pas là qu’il devoit porter ses pas. Il avoit déjà passé le chemin qui pouvoit l’y conduire, il pouvoit être à-peu-près à un demi-stade de la chaumière… il crut appercevoir une femme qui en sortoit. Aussi-tôt il prit son télescope. Ô surprise admirable !… Est-ce Palmire ? est-ce ma divinité ?… c’est une