Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/198

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reux et sereins. Il élevoit son fils dans les principes rustiques ; il l’instruisit cependant, mais il ne lui apprit pas moins à labourer la terre, à garder les bestiaux.

Ce jeune homme avoit déjà atteint sa quinzième année, lorsqu’il commença à s’ennuyer de la vie grossière de paysan. Il aimoit son père, il idolâtroit sa mère, mais tout son attachement pour les auteurs de ses jours étoit vivement combattu par la gloire.

Siam commençoit à éprouver quelques hostilités. On parloit de la guerre avec le grand Mogol. Le jeune Palémon, (car on lui avoit donné le nom du vieillard) se sentoit dévoré par l’envie de se signaler dans les combats. Il fai-