Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Plusieurs têtes couronnées avoient fait demander sa main ; mais Noradin ne voulut point l’accorder avant d’avoir eu le consentement de son père, et d’avoir découvert le lieu de sa retraite. Il n’avoit plus que cette princesse ; il avoit perdu deux fils, qui faisoient déjà l’espoir de tout son peuple.

Le roi de Golconde envoya un ambassadeur extraordinaire pour demander la main de la princesse pour son fils ; c’étoit le grand ami de son père, et il ne pouvoit guère refuser cette demande du monarque. Il répondit qu’il y consentoit, si le roi de Golconde pouvoit avoir le consentement de l’ancien roi de Siam son père, dont il n’ignoroit pas l’absence. Tous les