Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/218

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de me récompenser par le don de la main de sa fille. Qui sert bien sa patrie et son souverain, ne peut-il pas prétendre à la couronne ? Je n’ai point cette ambition, mais je désirerois que le roi, pour prix de mes heureux travaux, m’accordât le titre de son gendre… C’est ainsi que des mouvemens d’un sang royal l’élevoient souvent au dessus de son sort.

La princesse étoit entourée de serviteurs perfides, qui voyoient avec peine la préférence de Palémon sur tous les autres courtisans. Malheureusement pour lui et pour la princesse, sa première femme d’honneur éprouvoit la plus vive passion pour Palémon ; et son dédain irrita cette femme