Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/234

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d’entretenir ce héros, et de lui faire de sa part les propositions les plus avantageuses.

Le rétablissement de la princesse le ramena bientôt à la cour de Siam ; les deux amans s’en étoient assez dit pour ne pas chercher à s’entretenir encore. De retour à Siam, on fit des fêtes en l’honneur du rétablissement de la princesse. Les tournois étoient abolis depuis plus de cinquante ans à Siam : Noradin voulut rétablir ces jeux admirables. Il prétendoit, avec juste raison, que cet usage rendoit les hommes plus honnêtes et plus galans auprès des dames, et qu’un noble et franc chevalier étoit incapable de jamais manquer à une femme,