Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/243

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et partage avec vous son trône ; jamais le roi de Siam ne vous élèvera si haut. Je ne puis me résoudre à partir, sans témoigner à mon souverain avec quelle exactitude je me suis acquitté de ma mission suivant ses désirs ; si vous réfléchissez bien sur tous les avantages que je vous offre de la part de mon maître, vous me donnerez un rendez-vous qui me prouve que vous ne rejettez pas les faveurs dont le sort semble s’empresser de vous combler. »

Cette lettre fut interceptée et remise entre les mains du roi, qui, après en avoir pris lecture, fit remettre le cachet et l’envoya à Palémon, pour savoir enfin