Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/25

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mais tout-à-coup on vit quelque chose de bien plus extraordinaire ; on supprima les bonnets et les chapeaux en entier ; les cheveux en désordre se jouoient sur le front ; un bouquet de fleurs seulement, placé sur le côté, affichoit la négligence de cette coëffure ; une aimable folie lui avoit donné naissance.

La reine, enchantée de ce prodige, ne manqua pas de persévérer dans son dessein. Elle crut qu’il étoit nécessaire de s’assurer encore davantage du mandarin, qui s’étoit déclaré si ouvertement le protecteur de ce plan sans en connoître l’auteur. Elle le fit appeler : il étoit beau, éloquent, et il applaudissoit sur-tout avec enthou-