Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/263

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vous, mon peuple, regardez ce trait de la Providence qui nous a tous rassemblés, comme un trait de sagesse divine. Ne vous rapportez jamais aux apparences. Ne prêtez jamais de crime aux hommes sans en être plus que convaincus. Et toi, mon fils Noradin, je te laisse sur le trône, persuadé que tu n’abuseras plus du pouvoir que je t’ai confié. Je veux, avant mon départ, voir le mariage de Palémon avec la jeune princesse ; je suis convaincu que leurs cœurs sont d’intelligence ; ainsi, j’ordonne tous les préparatifs pour cet heureux hyménée. Le peuple applaudit aux ordres d’Almoladin ; mais il demandoit à grands cris le supplice