Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/65

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mentor du prince Almoladin ? Le mandarin fut touché de cette reconnoissance. Il s’approcha de Palmire qu’il trouva encore plus belle. Sa taille étoit plus élancée, ses traits plus développés, enfin on pouvoit en tout la regarder comme une beauté accomplie.

Elle avoit à son col le portrait d’Almoladin qui tomboit sur son sein. Cette marque d’amitié le toucha vivement pour le roi ; mais la vue de l’enfant l’attristoit beaucoup. Palmire le dévoroit de caresses, et faisoit tout son possible pour appaiser ses cris. Palémon demanda au mandarin quelle heureuse étoile l’avoit conduit sur le rocher. Vous en serez bientôt instruit, vieillard respectable ; ils