Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, II.djvu/93

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qu’il falloit terminer le mariage. On arrêta qu’on ne préviendroit ni l’un ni l’autre du jour pris pour cela, afin de mieux jouir de leur embarras. Le sultan vouloit garder encore deux ans sa fille ; mais Almoladin lui dit qu’il ne répondoit pas du consentement de son fils, quand une fois la princesse seroit son épouse. Enfin on prépara tout pour le jour de cet heureux hyménée. On mit autour du prince et de la princesse des gens sûrs, et à qui on avoit défendu de leur faire part des bruits publics concernant leur mariage. Tous les grands de l’état furent appellés. Le temple fut paré huit jours avant cet hyménée. La sultane alloit tous les jours faire des sacri-