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cussion. D’après cet auteur, on suce le liquide et l’on termine l’opération en bouchant l’ouverture avec du liége.

Berthelot, au lieu de se servir d’une couronne de trépan, a employé une feuille de sauge pour perforer le crâne. Huveman a fait usage d’un couteau pour percer l’os, et d’un crochet pour extraire le ver.


À quel procédé doit-on donner la préférence ?


La simple ponction est le procédé qui a le plus de partisans parce qu’elle produit moins de délabrement et qu’elle suffit pour extraire le ver.

Nous devons repousser la cautérisation et les injections irritantes qui peuvent occasionner des troubles plus ou moins prononcés dans le cerveau.

La simple ponction de M. Reboul, paraît être un bon procédé, car pratiquée à plusieurs reprises, comme le fait M. Reboul, elle diminue insensiblement la pression exercée par l’hydatide sur le cerveau, et la circulation cérébrale se trouve à peine modifiée.

Dans le procédé de Riem et Reuter il peut arriver de graves inconvénients. On peut ébranler le cerveau, en détacher des particules, déchirer des vaisseaux ou des nerfs, cela a été signalé par Yvart et Rappolt et plus tard par M. Reboul[1].

Comme il est assurément impossible de tuer ou d’extraire par les opérations chirurgicales les cœnures qui sont encore microscopiques ou pisiformes, et qu’on ne peut même en diagnostiquer le siége. M. Lafosse con-

  1. Journal des Vétérinaires du Midi, Tome XVI, pages 255, 302.