Page:Grave - La Société mourante et l’anarchie.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

IX

LE DROIT DE PUNIR ET LES SAVANTS


La science, aujourd’hui, admet sans contestation que l’homme est le jouet d’une multitude de forces dont il subit la pression et que le libre arbitre n’existe pas : Le milieu, l’hérédité, l’éducation, les influences climatologique et atmosphérique, agissent tour à tour sur l’homme, se heurtant, se combinant, mais exerçant une action réelle sur son cerveau, et le faisant tourner sous leur impulsion, comme tourne le toton sous l’action giratoire des doigts du joueur qui le lance.

Selon son hérédité, son éducation et le milieu où il vit, l’individu sera plus ou moins docile aux incitations de certaines forces, plus ou moins réfractaire à certaines autres ; mais il n’en est pas moins

6.