Page:Grave - La Société mourante et l’anarchie.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
170
LA SOCIÉTÉ MOURANTE ET L’ANARCHIE

« Mais, direz-vous, s’il nous est impossible de rester calmes ? Si, malgré nous, le sang nous monte au cerveau, nous faisant « voir rouge ? »

Alors, il n’y a qu’un moyen : c’est de ne pas mettre les pieds dans ce bagne, d’où vous ne devez sortir qu’avilis, abrutis, corrompus. Si vous voulez rester hommes, ne soyez pas soldats ; si vous ne savez pas digérer les humiliations, n’endossez pas l’uniforme. Mais, pourtant, si vous avez commis l’imprudence de le revêtir, et qu’un jour vous vous trouviez dans cette situation de ne pouvoir vous contenir sous l’indignation… n’insultez ni ne frappez vos supérieurs… !

… Crevez-leur la peau : vous n’en paierez pas davantage.