Page:Grenier - La Mort du Juif-errant, 1857.djvu/117

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Et sépare à jamais les méchants et les bons.
Alors le Christ vainqueur descendant des nuées,
Sur cette mer d’humains, aux vagues remuées
Par la terreur, le doute et le ravissement,
Fera tonner la voix du dernier jugement.
Heureux s’il daigne alors me dire en sa clémence
Que mon long repentir et ma misère immense
Ont assez expié ma cruauté d’un jour,
Et que je puis enfin dormir dans son amour ! »